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DANS MON SAC À DOS

Découvrir – Explorer – Voyager

Auteur

Katherine

Le seul chemin qui est regrettable est celui que nous n’emprunterons pas. Mon but ultime : sauter à pieds joints dans chaque opportunité croisant mon destin.

Mon expérience « chamanique »

Je me dois de vous raconter une anecdote des plus cocasse et anodine : notre expérience chez le chaman ! Dans la petite ville de Tena, au commencement de la jungle amazonienne, les indigènes y vivent et prolifèrent des croyances qui sortent de l’ordinaire. Les chamans y sont perçus comme des guérisseurs ayant des pouvoirs magiques. Ce sont comme des sorciers, il y a des bons et des mauvais, et le don se transmet de père en fils. Parmi les nombreux remèdes et rituels, l’Ayahuasca est celle dont nous avons été témoins. L’Ayahuasca provient d’une liane qui a été cuisinée et bouillie pendant plusieurs heures jusqu’à l’obtention d’un liquide opaque. Ce liquide est en fait une drogue hallucinogène qui soi-disant nettoierait et purifierait le corps humain. Les agences touristiques banalisent cette drogue et l’offrent aux touristes en guise d’expérience. Plusieurs tentent le coup, et selon mes recherches, toutes expériences reliées à cette drogue semblent plutôt négatives voire même effrayantes… Notre guide (merci à lui) nous a conseillé de ne pas en prendre puisque nous aurions des vomissements toute la soirée et que marcher la route du retour nous serait impossible. Un touriste français qui était avec nous s’est laissé tenter, il devra donc s’abstenir de souper afin de préparer son estomac. Vers 18h, autour du feu sur lequel la « potion magique » est en train de cuire, notre guide nous informe que le chaman est dans une famille malade et qu’il se pourrait qu’il ne puisse venir. Voyant notre déception, il quitte un moment pour revenir 30 minutes plus tard accompagné d’un ivrogne. Celui-ci arrive en baragouinant un Espagnol mélangé à un langage indigène incompréhensible et nous dit qu’il est le « représentant du chaman ». Notre guide nous confirme qu’il consomme de l’Ayahuasca plusieurs fois par jour, plusieurs fois par semaine… à voir sa démarche, ce n’est pas difficile à croire.

L’heure de la cérémonie est arrivée. Le « représentant du chaman » et le français courageux boivent leur potion. Le « nettoyage » se déroule ainsi : quelques crachats sur une grande feuille, des incantations marmonnées sous forme de chanson, des bruits de bouche étranges et des claques de feuille sur la tête. Miraculeusement, la potion devait les purifier de corps et d’esprit, pourtant le Français qui vomissait sa vie dans le coin 20 minutes plus tard ne semblait pas très bien. Lorsqu’on prend cette drogue, on ne peut tolérer la lumière donc le tout se faisait dans le noir (plus de feu, plus de lampe de poche). Bref un moment bien particulier au beau milieu de la jungle qui vers les 20 heures commençait à être plutôt effrayante considérant la grande noirceur, les bruits de jungle, l’orage accompagné de pluies torrentielles et le français qui a l’air d’être dans un autre monde. Pour revenir à la maison du guide, là où se trouve notre transport de retour, nous devions faire une petite marche de 15 minutes dans la jungle obscure. Heureusement, on avait nos bottes en caoutchouc anti-serpents… rassurant non ? Disons que je tenais la main de mon chum bien fort. Finalement, ce fut une expérience hors du commun. Vous irez lire des témoignages de gens qui ont essayé l’Ayahuasca… l’expérience a l’air tout simplement terrifiante!

Un Maroc loin de chez nous !

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Le Maroc, un voyage des plus dépaysant où l’on se sent loin de la maison. Un rêve d’enfant qui devient réalité. Se promener à dos de dromadaire dans les dunes du Sahara, prendre le thé dans une piscine au milieu du désert, prendre le thé avec des artisans locaux, et prendre le thé, encore et encore un peu partout. Entendre la prière musulmane plusieurs fois par jour et se sentir encore une fois, tellement loin de chez nous… Voilà ce pourquoi je voyage.

Un paradis lointain…

3 heures de route en voiture, 7 heures d’avion, 4 heures de train et encore 14 heures de route en voiture. Voilà ce qu’on doit parcourir pour se rendre aux portes du désert ! Quand on pense au désert du Sahara on pense « lointain », quand on s’y rend on comprend que c’est plus que « lointain ». On a l’impression que c’est au bout du monde. Après avoir parcouru tout ce chemin, lorsqu’on entend littéralement le silence comme on ne l’a jamais entendu auparavant, on se sent à la fois impuissant et invincible.

Le « mode marocain » !

Une des choses qui m’a le plus marquée de ce voyage, est de constater à quel point les Marocains sont sur un « beat » différent du nôtre. Complètement à l’opposé de la routine occidentale stricte et stressante. Les Marocains semblent s’écouter beaucoup plus que nous pouvons nous écouter. Je m’explique. Lorsque nous sommes bien établis dans une routine de travail, nous avons des responsabilités, nous devons performer constamment pour être pris au sérieux. Il nous arrive donc souvent de fermer les yeux et d’avancer, aller travailler même si on n’en a pas envie ou même si on a un affreux mal de tête. Les Marocains ne suivent aucune règle à la lettre. Toutes les raisons sont bonnes pour faire ce qui leur plait. « Je vais revenir peut-être demain, ou peut-être pas demain, peut-être fériée, ça dépend des étoiles ». « Il manque une pièce pour réparer le climatiseur, peut-être demain nous l’aurons, peut-être pas non plus… ». Pour nous qui sommes habitués à la performance et au professionnalisme, ça peut être frustrant, mais lorsqu’on y pense, ils pensent d’abord à eux et c’est bien tant mieux.

Un moment mémorable !

À Marrakech, dans la vieille Médina, en cherchant un restaurant traditionnel et pas trop touristique, nous avons eu la chance de tomber sur un Marocain très sympathique et très accueillant du nom de Nabil. Il nous a invités à souper sur la terrasse privée sur le toit de sa maison. Musique marocaine, décor typique et tangia au menu. La tangia est une spécialité de Marrakech. Une viande mijotée dans un grand bol de terre cuite, pendant une dizaine d’heures dans plus de 45 épices, que nous devons déguster à l’aide de nos mains et d’un morceau de pain frais. Je n’ai pas besoin d’en dire plus pour vous faire imaginer le moment. J’aurais bien aimé noter l’adresse pour vous, mais je parle ici d’un endroit au milieu de la vieille Médina. Lorsque vous irez, vous comprendrez que noter une adresse, suivre une carte ou chercher un endroit est pratiquement impossible. Mais ne vous découragez pas, car se perdre dans les souks de Marrakech fait partie de l’expérience ! Nous avons terminé ce moment agréable avec le fameux thé à la menthe. Au Maroc, il ne se passe pas 12 heures sans qu’on nous offre un thé à la menthe, et attention, c’est mal vu de le refuser alors si vous n’aimez pas le thé… vous apprendrez à l’aimer !

Sur ce, « shoukran » et « inch’allah » !

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La musique autour du monde

13582305_10154130588403311_1924167511_oÉtant une passionnée de musique presque autant que de voyage, j’ai décidé de vous partager mes expériences musicales autour du monde. Le but étant de faire voyager votre oreille musicale ainsi que de vous prouver à quel point la musique, sous toutes ses formes, peut être tellement rassembleuse. La musique apporte une couleur unique à chaque pays, elle permet à nos oreilles de se sentir imprégné d’un pays, de se sentir la bienvenue et d’avoir le sentiment d’être au bon endroit, au bon moment.

Vous remarquerez dans ma vidéo (mis à part le fait que la qualité des vidéos est médiocre), que la musique en question rassemble toujours des gens, peu importe le nombre, l’origine, l’âge ou le sexe. Un rassemblement est, pour la plupart du temps, composé de gens heureux. Non seulement la musique procure le bonheur, mais elle apporte aussi sa petite touche unique au moment présent. Que ce soit une musique traditionnelle ou internationale, le moment créé devient tout simplement magique.

En parcourant mes photos de voyage, j’ai vite réalisé que les seules vidéos de voyage que 13589101_10154130588253311_826881259_oj’avais étaient toutes, ou presque, en lien avec la musique. Sans m’en rendre compte, j’ai capté ces moments musicaux au fil des années, un peu partout dans le monde. En les visionnant avec un peu de recul, je comprends pourquoi j’ai eu envie de capter l’image ET le son. J’étais tellement imprégnée du moment présent que je ne pensais plus au côté artistique de mes prises de photos/vidéos, je pensais seulement ; « Wow, je dois garder ce moment dans une petite boîte afin de pouvoir le revivre encore et encore, et de peut-être même le faire vivre à d’autres personnes ». Mais je pense qu’il est tout de même possible de comprendre mon point de vue, de ressentir à petite échelle ce que j’ai pu ressentir sur le moment.

Laissez-vous emporter, laissez vos oreilles voyager !

P.S. Voici mes coups de cœur : le concert des 4 saisons de Vivaldi à Prague, la chorale d’enfants polonais et le chansonnier irlandais.

 

Profil d’une nomade

13517712_10154113721623311_1011972092_oQui suis-je ? Voilà la question que je me pose à tous les jours. Je ne suis pas une carriériste. Je refuse catégoriquement de suivre le chemin que la société impose à chaque bon citoyen. Je tente de fuir la pression sociale dictant comment on doit « gagner sa vie ». D’ailleurs, si on se penche sur cette question, qu’est-ce que « gagner sa vie » ? Faire assez d’argent pour payer les factures, se payer un bon resto de temps en temps et peut-être même un voyage par année ? Mais si pour se payer tout ça on investit 40 heures par semaine à faire quelque chose qui nous ennuie, on « perd sa vie » au lieu de la gagner.

Où est-ce que je veux en venir ?
Je suis une personne qui se laisse emporter par la vie, qui suit ses passions. Oui, je me cherche constamment, oui je suis en réflexion permanente sur la vie afin d’emprunter les bons chemins. Mais au bout du compte, tous les chemins sont bons. Le seul chemin qui est regrettable est celui que nous n’emprunterons pas. Je me suis souvent demandé si je manquais de persévérance. Pourquoi est-ce que j’abandonne toujours tout ce que j’entreprends ? J’ai finalement trouvé la réponse. Parce que je souhaite expérimenter de nouvelles expériences, parce que je souhaite ajouter une corde à mon arc. Je suis constamment à la recherche d’un nouveau défi, de nouvelles connaissances, de nouvelles rencontres et de nouvelles opportunités. Je ne veux pas d’une vie monotone.

Tout cela m’a menée à étudier le cinéma et les communications, ce que j’ai accompli avec succès et passion. Cela m’a ensuite amenée à étudier l’enseignement, ce que je n’ai moins aimé, mais en aucun cas regretté. Par la suite, à la recherche d’un nouveau défi, j’ai tenté l’armée pour le dépassement et l’accomplissement de soi. Expérience incroyable que je n’ai pas regrettée malgré la tournure déplorable des choses suite à une blessure grave. Après ce chemin tumultueux, j’ai pris une voix qui m’a fait découvrir ma passion, ma raison d’être, mon école et ma personnalité. Le voyage !
J’ai découvert le voyage par le biais de l‘emploi d’agent de bord. J’exerce ce métier depuis maintenant quatre ans et il m’a permis de voyager plus que jamais. Dès mon plus jeune âge, j’avais déjà la piqûre du voyage. Mais en empruntant ce chemin, j’ai pu expérimenter le vaste monde du voyage, ses différentes facettes et ses multiples possibilités. Je vois maintenant ces expériences comme un tremplin vers ma passion, comme un apprentissage. Je devais emprunter ce chemin pour me rendre au prochain. Quel sera le prochain ? Je n’en sais rien. Je sais que ça rimera avec : défis, surpassement de soi, découvertes et assurément : VOYAGE !

Katherine Poirier-Roy, 26 ans, Québec

Chroniqueuse invitée pour le blogue voyage : Dans mon sac à dos
Embarquez dans mon sac à dos et suivez les chemins que j’emprunterai.

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